Ils sont connus dans les musées du monde entier et dans tous les livres d’Art comme …
…appartenant à « L’ECOLE DE BARBIZON« .
mais ce n’était pas vraiment « une école ».Ils étaient trop libres, trop indépendants …
Ils étaient jeunes. Ils voulaient « peindre la Nature »…

Ils rêvaient d’une auberge pas chère… proche des plus beaux sites de la forêt de Fontainebleau,
où ils pourraient travailler librement…
et rire, et chanter, et discuter d’Art avec d’autres jeunes peintres…

Ils aimaient les arbres.
Ils ont peint des arbres à toutes les heures de la journée…
Ils aimaient peindre « des vieux chênes tout bancroches, et des rochers qui font la chaine »…
Ils ont peint les effets de lumière du matin et du soir dans les sous-bois, …

Ils aimaient les animaux. Ils ont peint des chevreuils, des chiens de chasse,
mais aussi des braconniers, des bucherons, des carriers au travail dans la forêt…

Ils aimaient aussi « la plaine de Barbizon », la célèbre PLAINE DE L’ANGELUS.
ls y ont peint les travaux des champs, le retour des troupeaux au crépuscule, la peine et la prière des hommes ,
la beauté des ciels changeants de l’Ile de France…

Ils avaient quitté la ville pour retrouver la vie paysanne…
IIls en avaient assez de peindre… des héros de la république romaine, des champs de batailles, ou des scènes mythologiques dans une nature convenue en carton-pâte…
Ils ont eu l’audace de préférer peindre des bergeries, des poules.
Ils ont ont retrouvé l’art et la simplicité des grands peintres hollandais du Louvre…

Ils voulaient rendre la poésie de la vie simple.  Ils ont peint le quotidien des paysans de Barbizon, l’entretien des  jardins,  les travaux d’aiguille, « la douce habitude de vivre » dans l’intimité du foyer…

Les colonies d’artistes, tout autour de la forêt de Fontainebleau

Entre 1800 et 1870, ies jeunes peintres sont venus de plus en plus nombreux à Barbizon. Ils y ont attiré leurs amis.
Ils étaient plus de 120 peintres installés dans un hameau de 80 paysans  ! 

Certains étaient installés aussi depuis longtemps à Chailly-en-Bière, à l’arrêt de la diligence. Alors, Ils ont colonisé tous les petits villages autour de la forêt. ils ont essaimé les « colonies d’artistes » à Marlotte, à Montigny sur Loing, à Bois-le-Roi, à Grez-sur-Loing, à Moret… Ils y ont attiré des écrivains, des poètes…

Barbizon, lieu de pèlerinage indispensable pour les peintres paysagistes du monde entier.

Après 1870, la renommées des vieux maîtres, Corot, Theodore Rousseau, Diaz, Millet, a gagné  le monde entier.
Barbizon est devenu le leu de pèlerinage indispensable pour tous les jeunes peintres du monde qui voulaient fonder chez eux une école de peintres paysagistes, comme à Barbizon.

Ils sont venus de Roumanie, de Hongrie, de Suisse, d’Amérique, de Suède, du Japon…
Ils ont suivi le vieux chien de l’auberge Ganne pour essayer retrouvez les plus beaux sites qu’avaient peint les premiers maîtres .Ils ont enrichi les musées du monde entier avec les arbres et la plaine et la douceur des ciels de lIle de France.

Barbizon, la naissance de l’impressionisme

Ils sont allés « surprendre la Nature chez elle ».
Ils ont appris à  peindre « sur le motif », librement, la Nature telle qu’elle était,
ils ont sorti la peinture française de l’académisme officiel. Ils ont ouvert des voies nouvelles.
Ce sont eux qui ont appris aux jeunes peintres impressionniste à  » éclaircir leur palette »
et à capturer les »effets changeants de la lumière. »Ils ont bouleversé Van Gogh et Cézanne.

Est-ce qu’on pourra un jour… faire aussi beau que MILLET ? » (Vincent Van Gogh)

Sachez les reconnaitre !

Ils ont été des centaines à venir à Barbizon et tout autour de la forêt.
Beaucoup sont oubliés ou encore inconnus aujourd’hui.
Pourtant, c’est en riant et en peignant ensemble qu’ils ont changé l’histoire de la peinture. 
C’était… LES PEINTRES DE BARBIZON.
Sachez les reconnaitre quand vous les verrez passer en salles des ventes !

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Consultez aussi notre article : La liste des peintres de Barbizon. Les biographies de chacun.